Ce mercredi 28 juin, le rassemblement contre les exécutions sommaires et la répression politique des soulèvements de la terre a eu lieu sur notre place de la retraite à 60 ans. Tristesse et colère dominait la place cette semaine, d’abord tristesse de voir la vie de Nahel s’arrêter de manière si brutale, puis colère contre ces policiers assassins et cette institution policière raciste, violente et de plus en plus souvent criminelle. La semaine dernière nous avions déjà dit notre soutien aux soulèvements de la terre contre le projet de dissolution en cours ainsi que les violences policière de Sainte Soline qui avait laissé entre la vie et la mort deux militants, cette semaine nous le réitérons : cette répression politique à l’égard du mouvement écologiste est inacceptable et indigne d’un état qui se prétend démocratique.
Recouvrement des écrans publicitaire
Comme à notre habitude, nous avons recouvert les écrans publicitaires, vous pouvez consulter nos messages et expressions. Cette semaine les affiches ont été directement produites sur la place, un vrai atelier d’expression populaire ! A noter, l’interdiction des écrans publicitaires à Lyon que nous célébrons : nous invitons la ville de Montigny-le-Bretonneux à en prendre de la graine et à retirer les écrans pub de son espace public, comme l’a fait l’espace St-Quentin dernièrement suite aux actions du CREP de SQY cet hiver.
Assemblée populaire sur place de la retraite à 60 ans
Nous avons poursuivi par une assemblée populaire et ouverte. Nous y avons fait la lecture du communiqué du jour des soulèvements de la terre puis les prises de paroles se sont enchaînées à propos de différents sujets : violences policières, protection des terres agricoles de Zaclay contre l’urbanisation engendrée par la ligne 18, inhumanité du CRA de Vincennes, maison du peuple de SQY…
On continue tous les premiers mercredi du mois sur la place
Loin de nous arrêter, nous avons décidé de poursuivre notre mobilisation et renforcer la coordination des luttes que nous avons menées depuis février 2023. Aussi, nous appelons à nous rassembler sur la place de la retraite à 60 tous les premiers mercredis du mois à partir du mois d’août ne serait-ce que pour laisser une trace indélébile sur le mandat de Macron suite à la décision violente d’imposer la retraite à 64 ans : cette place est la symbole d’une résistance large et tenace qui se constitue par la convergence des luttes contre toutes les dominations que ce soit celle de l’humain sur l’humain ou de l’humain sur la nature, dont l’humain est une composante.